En Italie, comme dans le reste de l’Europe et du monde, les derniers mois ont vu des centaines de milliers de personnes descendre dans les rues contre le changement climatique et les grands projets de construction. Les rassemblements océeaniques de Fridays for Future le 15 mars comme ceux du comité de Rome le 23 mars ont été parmi les plus importants en Italie.
Par ailleurs, le dernier rapport IPCC a rendu évident la situation dramatique et dans les quelques années qui nous restent pour atteindre le zéro net des émissions, un changement radical est exigé de notre part.
Une révolution qui doit transformer notre modèle énergétique (sortie des énergies fossiles), notre système de gestion territoriale (stop aux grands projets de construction, à l’exploitation des sols, à la dévastation environnementale) et de celui qui régule notre cycle de l’alimentation.
Venise, en tant que ville côtière et ville dans laquelle l’eau et la pierre s’entrepénètrent, sera particulièrement sujette aux effets du changement climatique et à la montée du niveau des mers.
Et pourtant, au lieu de réfléchir à comment affronter ce grand défi, des milliards de fonds publics ont été détournés vers de grands projets de construction tels que MOSE, qui ne servent qu’à engraisser des hommes politiques et entrepreneurs corrompus. Pendant ce temps, les grands bateaux de croisière, polluants et dévastateurs pour l’environnement, continuent à transiter à quelques mètres de la place Saint-Marc.
Faisons donc de Venise le symbole de la lutte contre le changement climatique, profitons du Festival International du Cinéma (Mostra del Cinema) qui aura lieu pile au même moment, come caisse de résonnance globale!
